lundi 20 juillet 2015

Le blog A.R.T est devenu Mangeused'Art.com !



Nouveau blog pour une nouvelle ère ! 


Vous pouvez désormais retrouver mes articles de parisienne-boulimique d'art sur le site www.mangeusedart.com

Un grand merci à mes acolytes qui m'ont aidée à rendre ce nouveau blog plus beau et plus accessible : mon ami Roderic Andrews pour la plateforme et La Grande Alice pour les illustrations.

Vous y retrouverez aussi les articles qui ont eu le plus de succès sur ce blog.

A tout de suite sur La Mangeuse d'Art

mardi 2 juin 2015

A la conquête des ateliers d'artistes de Belleville


Ce week-end, je me suis promenée dans le quartier de Belleville à Paris, pour les "Portes ouvertes 2015" de l'association Ateliers d'artistes de Belleville. Voici trois artistes qui m'ont donné envie de partager avec vous leur beau travail.


Delphine Epron, le dessin et la peinture "végétale"



Heureuse occupante d'un atelier ensoleillé situé dans un vrai petit village d'artistes, Delphine Epron peint, dessine et grave autour de formes naturelles, des plantes, des feuilles et des bourgeons. Je me suis d'abord arrêtée sur ses gravures sur bois imprimées sur de simples papiers récoltés sur les marchés. Elle m'explique qu'il s'agit de détails issus de ses dessins comme on le voit ci-dessus. 

 

Le résultat est très graphique, moderne, tout en gardant l'intensité des couleurs de la peinture, dont elle maîtrise totalement les effets. Entre 150 et 200 euros la gravure, on pouvait vraiment se laisser tenter.



Pour découvrir son très beau travail :
La page de présentation pour l'événement
Le site delphineepron.com
Page Facebook


Wilfried Histi, les autoportraits de l'intérieur




J'ai eu un gros coup de cœur pour ces peintures doublement écorchées : parce qu'elles sont peintes d'un trait vif et précis et parce qu'elles se superposent à des radiographies humaines. L'auteur, Wilfried Histi, essaye ainsi de dépasser l'exercice de l'autoportrait qu'il n'arrive jamais à réaliser, parce qu'il finit toujours par dessiner quelqu'un d'autre. Il a donc choisi de se peindre par dessus d'autres corps vus de l'intérieur, des crânes, des thorax, des squelettes.



Certaines œuvres sont imbriquées dans des boîtiers éclairés, et renforcent l'impression de voir à l'intérieur, en clignotant de façon à la fois inquiétante, car médicale, et poétique, car lumineuse.


L'artiste est bien difficile à dénicher sur le web, mais j'ai pu trouver un très beau portfolio sur Behance, un réseau social d'artistes.
Je trouve ses peintures de grande qualité et, allons-y pour la comparaison, rappelant certains Francis Bacon.
Si vous voulez en savoir plus sur son travail : wilfried[point]histi[at]gmail[point]com

Claudio Cravero, photographe "aigre-doux"




Ce photographe italien, personnage bavard et malicieux, présentait sa série "A history of violence". Le concept : mettre en scène différentes personnes dans une scène de crime. Tous les participants aux projets posent dans leur environnement quotidien, comme s'ils avaient été brutalement frappés par la foudre. On ne voit jamais les visages, une grande place est laissée à la lumière, à la mise en scène du corps dans le décor. Même l' "arme du crime", un couteau que chaque protagoniste garde à proximité, semble secondaire. On dirait des tableaux classiques décrivant la dramaturgie de notre mythologie. Et en même temps, au final, la répétition et l'ironie donnent un effet décalé et très drôle. On imagine que tout le monde s'est bien amusé.


Mention spéciale à cette classe d'étudiants en art qui ont participé au projet après avoir suivi une conférence de l'artiste. L'histoire ne dit pas s'ils sont morts d'ennui...


Claudio Cravero lui -même se met en scène de cette façon pour son autoportrait. Armé d'un trépied, il s'est étalé plusieurs fois de suite dans les vagues jusqu'à ce que le cliché lui convienne, et ne résiste pas au plaisir de raconter la tête que faisait un passant devant ses allées et venues le jour de la séance photo.


Pour découvrir son travail : claudiocravero.com

En conclusion : à faire et à refaire ! 


Voilà un événement de quatre jours qui permet non seulement d'aborder la création à Paris sous de nombreuses coutures, mais de découvrir aussi les innombrables cours fleuries et lieux secrets des rues de Belleville, quartier hétéroclite et ultra-dynamique, où l'art s'installe sûrement

Une autre façon, on l'espère, d'accompagner le plus large des publics et son attraction pour l'art, le vrai : celui de la multitude, des milliers d'artistes qui créent de façon instinctive, qu'ils appartiennent ou non au marché de l'art. Il y a malheureusement un parfum d'espèce menacée qui flotte sur l'événement. La superbe rue Denoyez (photo principale de l'article) sera prochainement frappée du nettoyage décidé par la mairie de Paris. L'atelier de métallerie Grésillon (dernière ferronnerie de Paris) et sa cour pleine d'ateliers est menacée de rachat par un promoteur...

La variété, l'intérêt et le nombre de visiteurs le confirme pourtant bien : en généralisant ce type d'événements, en rendant le travail de l'artiste directement accessible à tous (par le prix comme par le réseau de distribution), on ouvre la porte d'un monde d'échanges qui ne demande qu'à se faire.


vendredi 24 avril 2015

J'ai testé l'histoire de l'art en live à Beaubourg – Partie 2



Pourquoi devient-on artiste aujourd'hui, comment définir la limite entre la création pure et le déjà-vu, voire le totalement inutile ? C'est un peu le mystère de l'art contemporain, tout reste une question de goût mais les œuvres qui nous semblent abusives nous révoltent franchement...

Pour mieux connaître et forcément mieux comprendre, le Centre Pompidou de Paris propose un cycle de visites guidées pour découvrir leur collection et faire directement face aux œuvres. Ce parcours de quatre soirées se fait en compagnie d'une conférencière nous présentant sa sélection. Un excellent moyen de découvrir les inspirations, les intentions et les influences d'artistes du monde entier. 

A la suite de mon article sur la première partie, j'ai découvert ici des courants artistiques plus en phase avec mes affinités : l'art militant, qui témoigne d'une époque, et l'art qui crée du lien. Revue de mes découvertes préférées. 

Faire de l'art pour créer du lien


Bien sûr, l'art n'a pas attendu l'époque contemporaine pour chercher et provoquer une relation avec les autres, un moment partagé. Toutefois, à partir des années 60, une nouvelle façon de créer ce lien s'organise autour des "happenings" inventés par Alan Kaprow. L'art devient presque un grand terrain de jeu, le public se promène dans des salles ou au-travers d'installations dans lequel il est amené à bouger, échanger, s'amuser ou éprouver une émotion. Dans la photo ci-dessous, on voit le premier "happening" de Kaprow dans une salle remplie de pneus.

Source : New York Times

Ce qui peut paraître déjà vu aujourd'hui était une véritable secousse à l'époque, à l'image de tout ce qu'on voulait réinventer au royaume du "Flower Power".

Dans les années 90, une génération d'artistes crée autour de l'idée d'une expérience commune. La sphère des rapports humains est un sujet de création à part entière, pour créer un lien avec celui qui regarde ou entre ceux qui regardent l'oeuvre. Depuis, on retrouve cette intention assez naturellement dans de nombreuses œuvres contemporaines. 

Pierre Joseph, "Paintballers", 1992



Lors d'une exposition sur Robert Delaunay, des paintballers ont arpenté les couloirs en menaçant de créer une nouvelle forme d'art contemporain... Une parodie de l'art contemporain qui veut tout le temps se réinventer.
C'était une intervention de l'artiste Pierre Joseph, qui "réactive" des personnages connus en les faisant intervenir dans des événements. Tout ce qui secoue le calme du monde artistique, qui crée de la folie, ça me fait rire, ça marche. Cette photo est une "trace", comme on appelle toute pièce témoignant d'une intervention passée. 

Alighero Boetti, "Tutto", 1987




Ce tableau a été tissé par un groupe de femmes afghanes selon une technique traditionnelle complexe. L'artiste, un italien méconnu en France, a proposé des centaines de motifs en tissu et demandé à ce que chaque couleur soir reproduite un nombre précis de fois. 
Le tableau raconte 5 ans de travail commun (pour plusieurs toiles), pour lequel l'artiste se pose un peu en producteur, voulant résumer "toute" l'humanité, comme le dit faussement naïvement le titre.




Hassan Darsi, "Le projet de la maquette", 2002-2003



Cette maquette du parc de l'Hermitage de Casablanca est frappante de réalisme. Dans le même temps, il est surprenant de voir tant de détails pour représenter un lieu à l'abandon. C'est parce qu'elle a été fabriquée par un groupe d'habitants et militants avec les matériaux récupérés sur place. Et un objectif : interpeller les pouvoirs publics pour réhabiliter le lieu.
C'est donc grâce au travail de ce collectif réuni autour de l'artiste, et de nombreuses actions citoyennes, que les autorités ont annoncé lors de l'exposition les travaux à venir. Depuis, le parc est rendu à ses habitants.


De l'art pour témoigner


L'art peut aussi avoir du sens parce qu'il raconte l'histoire, en tout cas la façon dont l'artiste le ressent, avec nostalgie, rage ou idéalisme. J'ai eu de la chance, on est passés par mon tableau préféré de la galerie.

Jean-Michel Basquiat, "Slave auction", 1982




Avec son trait rapide, ses assemblages et ses déchirures qui semblent encore en cours, Basquiat parle ici de l'histoire des noirs américains. 
Sur un fond noir profond, on peut voir au centre un bateau doré qui représente l'esclavage mais aussi une promesse de richesse, à droite une figure menaçante devant des dessins de "no teeth" ("sans-dents"), ceux qui n'ont ni les moyens ni l'agressivité mordante de leurs adversaires. A gauche, un insecte sur fond orange représente les souffrances des esclaves dans les champs de coton. 

Sans connaître les explications de tous ces symboles, on pressent qu'il s'agit de représentations qui traversent l'artiste et qui l'obsèdent. C'est tout simplement étrange et très beau. Je passe devant chaque fois que je me rends à Beaubourg, et comme toujours, un effet impossible à rendre sur photo. Les œuvres, il faut aller les voir. 




Jean-Luc Moulène, "Quarante objets de grève", 2000-2003



Les objets de grève sont fabriqués par les ouvriers lors d'occupation d'usines. Les produits sont alors détournés et revendus aux sympathisants. Le photographe Jean-Luc Moulène a recensé ces objets, dans un style volontairement très neutre, en lumière naturelle. Je trouve jubilatoire de découvrir le fruit d'un travail en complète autonomie, qui se réapproprie les chaînes de production comme moyen de communication. 
Bien que ces objets soient aujourd’hui plus rares à trouver, l'artiste a permis de faire entrer ces créations aux Archives nationales du monde du travail, et les gens qui les ont fabriqués avec. 




En conclusion...


Cela fait deux longs articles pour quatre visites, je n'ai pourtant fait qu'une sélection. C'est dire que la série de conférences "Face aux œuvres" est riche, et permet de mieux comprendre un art contemporain assez conceptuel, qui doit définitivement s'accompagner d'une explication pour s'apprécier. Comme s'inscrire cette année a un peu relevé du parcours du combattant, il faudra avoir l’œil affuté pour suivre un prochain événement de ce type. 
Reste son penchant personnel, qui me fera toujours préférer des pièces tout simplement esthétiques, lumineuses, colorées ou insolentes. J'ai découvert ici des courants que je ne connaissais pas et qui me permettront de mieux explorer le monde intérieur des l'artiste, ce qui reste au fond le plus intéressant. 

Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou
Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Métro Rambuteau
11 h – 21 h tous les jours sauf le mardi
Tarif plein 13 € ou 10 €

vendredi 10 avril 2015

Les cahiers dessinés, l'exposition à Paris

On sait depuis le début de l'année 2015, ou plutôt on a collectivement et brutalement pris conscience, de l'importance du dessin et de son rôle social comme artistique.
Comme pour poursuivre cette discussion, La Halle Saint Pierre, temple de l'art brut et maison d'accueil de toutes les folies, accueille jusqu'au mois d'août l'exposition "Les cahiers dessinés".



Superbe mais...


Point positif : j'ai adoré. Point négatif : les photos étant interdites, je n'ai pas pu comme j'en ai l'habitude prendre des clichés de mes coups de cœur pour les mémoriser et les partager. Une expo qui interdit les photos me gâche la moitié de mon plaisir. Autant je peux comprendre face à des Hokusai vieux de 200 ans, autant la protection jalouse et un peu schizo du droit d'auteur me laisse perplexe. Le web me fait découvrir, me mène vers de nouveaux lieux, me mets en contact avec des artistes, et me permets de partager ce que j'aime. J'ai du mal à comprendre qu'on ne laisse pas circuler...

Pierre ALECHINSKY, La diagonale de Montagu

Des sources sûres


Les illustrations de cet article sont donc toutes glanées sur le web. Pas forcément ce que j'en ai retenu. Toutefois, avec environ 500 œuvres présentées, l'exposition est un véritable feu d'artifice graphique. Comme pour les expositions "Hey", on en ressort étourdi et inspiré. 

Laure Pigeon
Laure Pigeon, mon coup de cœur de l'expo

J'ai également pu découvrir la maison d'édition à l'origine de l'événement : "Les cahiers dessinés" est une maison d'édition qui consacre ses revues et ses livres au dessin en tant qu'art majeur. Une maison fondée par Frédéric Pajak, écrivain et dessinateur reconnu qui a inventé une forme hybride de récits où le texte et le dessin sont totalement imbriqués, notamment dans son oeuvre majeure "Manifeste incertain". Ses productions étant atypiques pour le monde parfois standardisé de l'édition, les difficultés du début ont sans doute été à l'origine de cette création. 


Le dessin sublimé


On admire les esquisses de Victor Hugo, les caricatures de Willem, les magnifiques illustrations de Sempé ou les créations folles d'artistes et d'anonymes du XIXe et du XXe siècle. Ce qu'on comprend en filigrane, c'est que le dessin est partout, une forme d'expression simple et complexe à la fois, à laquelle tout le monde peut accéder. Les artistes présentés ont entièrement consacré leur carrière à cet art, ou ont utilisé le dessin tout au long de leur parcours créatif. Les techniques sont parfois d'un niveau de détail déconcertant, parfois épurés et précis, parfois totalement abstraits, voire sans autre technique que l'inspiration et la vision. 




Pour aller plus loin


La maison "Les cahiers dessinés" a également dédié aux auteurs présentés dans l'exposition sa dernière revue du même nom, ce qui fait office de catalogue non exhaustif. A 39€ l'exemplaire, j'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de variations proposées, encore une fois parce que sans photos je n'ai pas pu garder certains noms et œuvres en mémoire. 

Il est difficile de répertorier ce qu'on souhaite retenir face à autant de pièces et autant d'émotions transmises. Qui dit grande expo dit beaucoup à assimiler, et au bout d'un moment une fatigue à gérer. Mais ça, c'est parce que je ressens parfois un petit syndrome de Stendhal dont je reparlerai plus tard...

Infos pratiques


Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard 75018 Paris
Métro : Anvers/Abbesses
Ouvert tous les jours : semaine de 11h à 18h
samedi de 11h à 19h/ dimanche de 12h à 18h
Tarif : 8€ ; tarif réduit 6,50€

dimanche 8 mars 2015

Expo : Manuel Durán, la mélancolie heureuse

Quand on regarde la définition de la mélancolie dans un dictionnaire, on n'y trouve que des évocations au sentiment de tristesse. Pour Manuel Durán, peintre dont j'ai découvert le travail à la Galerie de l'Europe, c'est pourtant un sentiment positif, qui lui permet de se saisir d'images a priori banales, pour les emmener dans une nouvelle dimension. 



J'étais venue aux tout derniers jours de son exposition début février, j'avais hésité puis m'étais décidée, tant les deux peintures sélectionnées pour le carton d'invitation étaient intrigantes. Je n'ai pas été déçue : j'y ai découvert des peintures poignantes aux couleurs fortes et profondes. J'ai eu en plus la chance d'y rencontrer l'artiste qui s'occupait lui-même de l'accueil des visiteurs. 



Manuel Durán est originaire du Mexique, il est arrivé à Paris il y a huit ans, bien qu'il ne s'identifie artistiquement ni à son pays d'origine ni à un courant particulier. "Quand on crée des images, quelles qu'elles soient, on adore observer avant tout". Ses personnages, souvent des femmes, sont le premier niveau de lecture. Puis il y ajoute des éléments de l'inconscient, qui semblent emmener le tableau vers une autre profondeur. Rien de calculé ou de volontaire, mais un effet qui cherche à réveiller quelque chose d'instinctif chez celui qui les regarde. "Une fois que je termine une toile, elle ne m'appartient plus".


Ses toiles semblent sorties d'un rêve : corps flottants, images de sportifs comme symbole du dépassement de soi, mots-magiques en espagnol ou en français. L'intensité de sa peinture est passée pour moi par les teintes. Il travaille à certains endroits par superpositions progressives de vert ou de bleu qui renforcent la densité des couleurs. 


J'ai mieux compris son style très libre et moderne et cette affinité sans fondement que j'ai ressentie, quand il m'a parlé de ses activités de street-art, plus particulièrement de tape-art. Avec les mêmes rubans adhésifs veloutés qui encadrent les bords de ses tableaux, il conçoit des formes ou habille un des ses personnages fétiches.


"J'essaie de me donner les moyens d'arriver à ce que je voudrais à Paris, c'est pour ça que je me suis décidé à m'installer quelques jours dans cette galerie. Je trouve le monde des artistes plus difficile ici qu'au Mexique. Il me semble qu'ils partagent moins entre eux, leurs contacts comme leur technique, comme s'il existait une sorte de concurrence." Voilà qui fait réfléchir, moi qui conçoit l'art comme un quasi-prétexte pour échanger et partager ses ressentis, et la solidarité comme le seul moyen de permettre à chacun d'en profiter comme il le souhaite... 




Belle surprise : entre deux visites, Manuel Durán produit et produit, une trentaine d'aquarelles posées sur son bureau en seulement quelques jours ! Là encore, d'abord l'aquarelle, puis une couche d'acrylique pour renforcer la couleur. Il me dit que son travail prolifique lui offre plus que nécessaire pour organiser des expositions. Je veux bien le croire quand on voit la variété de ses créations sur son site internet. Les peintures et interventions de rue y sont classées par ville, c'est dire l'importance de l'urbain dans son travail. 


Je regrette bien de ne pas avoir pu publier cet article au tout début de l'exposition, et contribuer à faire connaître une peinture très originale. Si la peinture "Saut", de deux mètres d'envergure, n'est pas vendue d'ici là, je garderai en mémoire cette immense toile, typiquement le genre d’œuvre que j'aimerais contempler tous les jours...



Site Internet : manuel-Durán.com